Investir dans vos alumni, c'est bien plus qu'un enjeu administratif : c'est construire une communauté pour l'avenir.
Vous souvenez-vous de ces moments où un ancien élève est revenu partager son expérience, inspirant toute une génération d'étudiants ? Ces instants ne sont pas le fruit du hasard : ils sont le résultat d'une stratégie bien pensée pour connecter les générations et renforcer les liens.
C’est exactement ce que fait Laura Lizé avec Datalumni.
🎓 Le défi ?
Trop souvent, les alumni sont vus comme un centre de coûts plutôt qu’un investissement stratégique. Pourtant, leur rôle est clé : faciliter l’insertion professionnelle, renforcer la notoriété des écoles, et créer des opportunités de mentorat et de cooptation.🎯 La solution ?
Une plateforme innovante pour professionnaliser ces échanges :
Et les résultats ?
Une communauté active, prête à partager, recruter et inspirer. Une notoriété renforcée grâce aux success stories des diplômés. Un véritable cercle vertueux pour les écoles, les étudiants et les anciens.Laura Lizé nous rappelle que derrière chaque école, il y a des années de souvenirs, de connexions et d'affection.
Ces liens doivent être cultivés, car ce sont eux qui construisent la réputation et l'impact d’un établissement sur le long terme.
[00:00:00] La première chose qu'on m'avait dit quand j'étais arrivée à la fac, c'est qu'il n'y avait que 20% de diplômés et qu'en fait, il n'y avait pas vraiment de travail pour tout le monde. Et ça, ça m'a hantée pendant très longtemps. Et du coup, à l'époque, je m'étais mise comme mission principale d'aller chercher les anciens de ma promo qui nous racontent ce que j'appelais à l'époque la vérité. Et donc, c'est une genèse sur le long terme qui a mené à la création de Datalumni.
[00:00:29] Bienvenue dans le podcast Formation Innovation, le podcast qui vous permet de passer un moment en compagnie d'experts de la formation. Chaque semaine, je m'efforce d'inviter une personne remarquable avec qui j'échange sur ses méthodes, ses outils et sa vision de la formation. L'objectif de ces conversations est de montrer que l'on peut former autrement et, avec un peu de chance, vous inspirer à appliquer leurs conseils dans vos formations. Si vous appréciez cet épisode, n'oubliez pas de donner 5 étoiles sur Apple Podcasts.
[00:00:57] Je lis tous les commentaires et c'est ce qui permet au podcast de continuer à exister. Vous retrouverez les outils, livres, personnes et autres sujets évoqués pendant le podcast sur formation-innovation.com. Bonjour Laura, merci d'être présente avec moi. Comment ça va ? Salut Elliot, ça va et toi ? Très bien. Je suis très content de t'avoir aujourd'hui. On va parler d'Alumni, de Data, Datalumni.
[00:01:22] J'aimerais bien en savoir un petit peu plus d'abord sur toi et également sur ce que c'est, parce que c'est un sujet qu'on n'a pas encore évoqué sur le podcast, mais qui finalement est assez important, même très important pour les écoles. Donc, ravi d'en savoir plus et je veux bien que tu m'expliques tout ça. Oui. Alors, bonjour à tous et merci encore de m'accueillir Elliot ici. Je suis ravie d'arriver ici et de découvrir la communauté EduSign.
[00:01:45] Du coup, je m'appelle Laura. J'ai 33 ans. Je suis la fondatrice de DataLumni. DataLumni, ça fait un peu plus de cinq ans qu'on accompagne les écoles dans la création et l'entretien de leur réseau d'anciens élèves. Moi, à la base, je ne suis pas du tout de ce milieu-là. Je suis juriste, donc j'ai fait du droit. J'ai fait de la propriété intellectuelle, un petit peu de fusion-exception. Mais il y avait un truc qui m'avait un peu marquée pendant mes études. C'était que la première chose qu'on m'avait dit quand j'étais arrivée à la fac, c'est qu'il n'y aurait que 20% de diplômés et qu'en fait, il n'y avait pas vraiment de travail pour tout le monde.
[00:02:15] Et ça, ça m'est resté, ça m'a hantée pendant très longtemps. Ça m'a fait très, très peur. Et du coup, à l'époque, je m'étais mis comme mission principale d'aller chercher les anciens de ma promo qui nous racontent ce que j'appelais à l'époque la vérité, qui aurait été beaucoup plus nuancée. Et donc, c'est une genèse sur le long terme qui a mené à la création de Data Lumi.
[00:02:41] Ok. Et alors, pourquoi tu t'es lancée là-dedans et pas dans autre chose ? Comment tu passes de juriste à créer une boîte tech ? Oui, en fait, il n'y a pas vraiment eu d'avant-après. Il y a eu une première expérience quand j'étais étudiante où on avait monté un journal dont la mission était à la fois de décrypter l'actualité juridique, mais aussi de présenter les différents métiers. Donc, en fait, moi, j'étais cette fille dans la fac qui était hyper investie dans les assos où j'organisais des soirées métiers.
[00:03:10] Je faisais venir des huissiers, des notaires avec mon sac à dos. Enfin voilà, c'était vraiment mon truc de faire ça. Donc, j'ai toujours eu un petit peu ça dans le sang. Donc, c'est vrai que quand je me retrouvais enfermée dans mon bureau du CAC 40 à faire des contrats, je regardais par la fenêtre et je me disais, bon, j'ai l'impression que mon quotidien, il n'est pas orienté au bon endroit. Donc, c'est comme ça que petit à petit, en fait, je me suis lancée dans l'aventure entrepreneuriale qui, en fait, était déjà, on va dire,
[00:03:40] les prémis étaient déjà là pendant que j'étais étudiante avec tout ce qu'on bricolait avec notre journal. Et alors, c'est quoi le problème ou en tout cas le sujet que vous adressez ? Parce que les alumnis, c'est un peu vaste. Moi, je me dis, OK, c'est les anciens élèves, mais de quoi ils ont besoin ? Pourquoi on a besoin d'interagir avec eux ? C'est quoi le besoin peut-être des étudiants, des alumnis de l'école ? En fait, il est multiple. Généralement, quand on s'intéresse aux anciens, il y a plusieurs intérêts stratégiques. Le premier, c'est celui de faciliter l'insertion professionnelle et l'orientation des diplômés
[00:04:10] parce que l'ancien, il va avoir cette faculté assez naturelle à aller rechercher parmi les élèves de son école puisque quand on dit être formé à la même école, ce n'est pas pour rien. Ça, c'est le premier levier. Le deuxième, plutôt école. C'est vrai que l'alumnis, c'est un vrai argument de réputation, d'attractivité parce qu'il dit grande école, dit grand réseau et vice-versa. Mais aussi attractivité parce que si j'arrive à garder le lien avec mes anciens,
[00:04:38] que j'arrive à prouver que j'ai des success stories qui sortent de ma formation, je vais évidemment inspirer confiance pour les nouveaux, peut-être inspirer des idées de carrière qui ne seraient pas forcément naturelles chez un lycéen et rassurer le parent. Donc ça, c'est vraiment un truc important en termes de notoriété. L'alumnis, c'est aussi potentiellement le futur enseignant de l'école. Donc, il faut penser qu'aujourd'hui, dans les écoles… Ça arrive souvent, ça ? Oui, c'est hyper fréquent.
[00:05:06] En fait, il y a quand même eu un changement de paradigme assez important avec les écoles privées en France où on est passé de professeurs professionnels dont le métier était d'enseigner plein de matière et ils étaient à temps plein dans les écoles à aujourd'hui, on a des professionnels consultants qui vont faire des heures de cours. Donc, super bien, formation très terrain, très pratique pour les étudiants, mais qui dit professionnel dit turnover et dit masse quand même considérable à renouveler chaque année d'intervenants.
[00:05:36] Donc, c'est vrai que les anciens, c'est un vrai levier d'un point de vue recrutement qui est intéressant, surtout qu'ils connaissent l'école, donc c'est plus facile de les engorder. Et ensuite, l'alumni, c'est aussi évidemment quelque chose de réglementaire puisque si vous avez des titres RNCP, vous êtes obligés de prouver que vous vous insérez au métier que vous avez promis dans les plaquettes. Et donc, ça, il faut bien avoir contact avec les anciens pour savoir quels ont... C'est quoi ? Il faut mesurer ? C'est des sondages, du coup, derrière ? Enfin, des questionnaires qu'on va leur demander de remplir ? Exactement.
[00:06:06] En gros, en France, quand on a une formation, on doit envoyer des questionnaires qui s'assurent que mon diplômé, il a trouvé un emploi dans les métiers attendus par la formation. Et il y a des normes, en fait. Il y a un questionnaire à six mois, parfois à 12 mois, parfois à 24 mois, parce qu'en fait, on vient étudier que la formation, les besoins de la formation sont bien remplis. Je te donne un exemple. Quand j'ai un master,
[00:06:35] typiquement, avant, il y avait des masters qui s'appelaient directeur des ressources humaines. Voilà. Ça, ces instituts-là, ils ont un petit peu disparu parce qu'effectivement, quand on sort de master directionnaire... On n'est pas directeur. On n'est pas directeur des ressources humaines. Donc, comment on fait quand j'ai une école et que j'ai ce titre, enfin, en tout cas, que j'ai affiché ce titre-là ? Je vais faire une enquête à six mois, mais je vais aussi la poursuivre à 12, 24 et 36. Bon, on peut dire que si à 24 mois, j'arrive à avoir des DRH, j'ai quand même répondu à mon objectif. Donc, voilà un petit peu ce qu'on va faire aussi avec les anciens.
[00:07:05] Donc, ces enquêtes, elles sont cruciales parce qu'elles conditionnent la possibilité pour les établissements de bénéficier de fonds publics et donc de financer, de faire financer leur formation par des autres cours, par des établissements publics, etc. OK. Donc, on se retrouve avec un besoin des étudiants de contacter ces alumnis. Pour l'école, il y a clairement un besoin de financement, finalement. C'est ça le sujet. Et pour les alumnis ? Eh bien, pour les alumnis, c'est aussi, en fait,
[00:07:35] c'est un moyen de favoriser la cooptation entre membres, donc de s'élever dans un réseau privé. Voilà, ça fait des millénaires qu'on fonctionne par petits réseaux. Donc, c'est vraiment grandir, faire de l'apprentissage entre pairs et partager des informations sectorielles parce que, par exemple, quand j'ai des écoles, là, on va lancer une école qui est spécialisée dans le packaging. Bon, il n'y en a pas 50, des écoles dans le packaging. Donc, ça veut dire que tous ceux qui sortent de là, ils ont des gros postes
[00:08:04] dans le retail ultra spécialisés. Donc, ils ont un intérêt qui est évident à rester en contact ensemble parce qu'ensemble, ils recrutent, ils se conseillent des personnes, ils se conseillent des prestataires et donc, ça contribue au réseau. Et puis, je pense qu'il ne faut pas non plus négliger le fait qu'il y a beaucoup de gens qui ont envie de contribuer positivement à la société et que, en fait, l'aluministe, c'est aussi celui qui peut venir tendre la main à un étudiant
[00:08:33] pour l'aider dans ses questions d'orientation et d'insertion professionnelle parce qu'en fait, je pense que pour tout le monde, ça a été un peu... Un peu flou à un moment ou à un autre. Oui, c'est fou, c'est des peurs, c'est ce que je vais trouver un emploi, puis on n'est pas tous égaux face à l'insertion pro, face à l'égalité. Et des chances, c'est quand même un peu un mirage encore en France. Donc, je pense que tout le monde est conscient que je peux donner du temps facilement à un jeune et avoir un impact très fort sur sa carrière. Donc, c'est aussi remplir ce besoin,
[00:09:03] cette envie de transmettre. En fait, la pyramide de Maslow, l'envie de transmission, elle est présente. Et je pense que l'aluministe, ça peut y contribuer. OK. qu'est-ce que ça apporte ? En fait, la plateforme, elle vient professionnaliser les échanges. Déjà, c'est un endroit où je vais pouvoir diffuser des contenus. Donc, il y a une partie blog, il y a une partie création d'événements. En fait,
[00:09:32] c'est un multi-outil où on peut créer des choses un peu plus que textuelles sur un WhatsApp. Donc, c'est un support. C'est aussi un endroit où je vais avoir comme un mini-LinkedIn privé avec des profils que je peux contacter. Il y a aussi un côté de... Je suis proactive dans le contact des personnes. Je ne vais pas recevoir de l'information en descendant que je n'aurais pas forcément sollicité. Je pense que je peux diriger directement mes communications pour respecter ce que j'ai spécifiquement
[00:10:02] envie de lire si je veux dire que les événements rattachés au groupe de ma promo, bon, je peux le faire. Donc, c'est les principaux intérêts. C'est de réunir à la fois un job board, donc des offres destinées à mon réseau, un annuaire de mes membres, un blog, un outil pour créer des événements en ligne ou en présentiel et donc, on mélange tout ça autour d'un même outil. Donc, c'est juste un petit peu plus pratique. Tu parles d'un job board, par exemple, ça remplace un job teaser ou c'est un complément ? Eh bien,
[00:10:32] c'est un complément. En fait, ça dépend des établissements. Alors, du coup, on connaît bien un job teaser. En plus, on discute pas mal en ce moment, donc, il y a des nouveautés qui sortent. En gros, les établissements qui n'ont pas de job teaser, ils vont potentiellement prendre Data Lumni comme Career Center pour l'établissement entier. Donc, parce qu'on peut mettre des offres de stage, d'alternance, l'école, elle peut suivre les candidatures, donc c'est quand même hyper intéressant pour elles. nous, c'est un outil qui est hyper important sur la Lumni et qui est attendu.
[00:11:01] Par contre, quand on a des établissements qui ont Job Teaser, il y avait deux solutions. À l'époque, Job Teaser a longtemps été que sur les étudiants, donc en fait, la partie offre de stage et d'alternance, elle restait sur Job Teaser en intégré. Et puis, tout ce qui était offre d'emploi, etc., c'était plutôt Data Lumni. L'intérêt étant qu'avec Data Lumni, vu qu'il y a du multiposing entre les écoles et que les personnes peuvent postuler en ligne et recevoir la notif de l'offre
[00:11:30] qui correspond à leur profil, ça avait un intérêt pour la reconnexion des alumnis. Mais aujourd'hui, en fait, on va intégrer les offres directement de Job Teaser pour que ça soit plus transparent vis-à-vis des établissements et de n'importe quelle autre d'ailleurs plateforme d'emploi. Au début, le premier parti pris de Data Lumni, c'était vraiment de faire que des offres intra-réseau. C'est-à-dire que ce sont des gens qui se sont activement inscrits sur la plateforme du réseau d'anciens de cette école. Mais en fait,
[00:12:00] vu l'excellent travail que font les autres Job Board dans l'enseignement, le but, c'est de se mêler à eux pour que l'établissement ait le meilleur service possible. Ok, hyper clair. Et est-ce que tu peux me dire aujourd'hui combien de personnes dans une grande école tournent autour des alumnis ? Ça représente quoi ? C'est juste une personne à la communication qui gère tout ça ? Et peut-être, de ton point de vue, quel est le meilleur setup que tu aies pu voir dans une grande école ? Alors, déjà, on va casser un peu le mythe
[00:12:30] de la grande école du réseau d'anciens. Je suis désolée. C'est vrai qu'on a tendance à se dire que l'aluminisme c'est que la grande école mais en fait, pas du tout. Et je dirais même que ceux qui font le plus de réseaux, c'est peut-être ceux qui n'appellent pas ça du réseau. Nous, on a beaucoup d'écoles dans le BTP parce qu'on pourrait se dire avoir le BTP, c'est pas du tout une école de commerce mais en fait, ça reste quand même les premiers à faire du réseau, à se conseiller les uns les autres pour des missions, etc. Donc, il y a une grosse disparité dans le paysage
[00:12:59] de l'éducation supérieure de l'éducation en France. Il y a les grandes écoles qui vont représenter une vingtaine, une trentaine d'écoles en France où là, généralement, il y a une personne dédiée à l'alumni voire plusieurs quand je suis une école de renommée, un ESSEC, un IST, un HEC, évidemment, il y a des équipes complètes. Il y a eu aussi un changement ces dernières années parce qu'avant, il y avait beaucoup plus d'associations à l'alumni indépendantes
[00:13:29] avec leurs propres salariés. Ça, ce modèle, il tend un petit peu à s'amenuiser parce qu'il y a une vraie crise de la cotisation qui est évidente. Alors, ça veut dire quoi, juste la cotisation pour tout le monde ? Eh bien, il y a des établissements qui, en gros, rejoindre un réseau alumni, c'est parfois soumis à une cotisation. Ça veut dire que je vais m'inscrire comme une association sportive mais je vais adhérer à l'association alumni et cette adhésion, elle va permettre potentiellement d'embaucher des gens
[00:13:58] qui vont gérer le réseau comme n'importe quel réseau professionnel, tout simplement. Donc, les ponts, par exemple, ils ont des réseaux très forts avec un fort taux de cotisation qui leur permettent d'embaucher des gens. C'est quoi le plus haut et le plus bas que tu es vu ? Alors, plus bas, j'imagine, il y en a peut-être qui ne font pas payer ? Oui. Et du coup, le plus haut, c'est quoi alors que tu es vu ? Je sais qu'à peu près, en fait, il y a plusieurs choses. Donc, il y a des cotisations annuelles qui peuvent tourner
[00:14:27] autour de 500 euros. Il y a des cotisations à vie. Moi, j'ai beaucoup de clients qui ne font même plus de cotisations parce qu'ils ont pris conscience que la Lumis, c'était quand même un sujet qui était tellement clé pour les établissements qu'ils ne pouvaient pas se permettre de ne pas avoir d'action sous prétexte qu'ils n'aient pas de cotisations là-dessus. Et ce qui a beaucoup changé les années précédentes, donc, j'ai envie de dire les 5, 6, 10 dernières années, c'est que maintenant, en fait, le budget alumni, il est souvent prélevé sur les étudiants. Donc, en fait,
[00:14:56] on met un fil alumni. Voilà, je sais qu'il y a certaines grandes écoles où c'est à peu près 1000 euros par an, mais du coup, pendant trois ans, et c'est ces 1000 euros qui vont contribuer à faire une adhésion à vie parce que c'est plus facile de la récolter quand ils sont étudiants. Et donc, c'est un peu comme les retraites, c'est les jeunes qui cotisent pour les vieux. Et après, on se demande pourquoi les frais des grandes écoles augmentent chaque année. Voilà, c'est en partie, ça,
[00:15:27] c'est sûr parce qu'il fallait bien retrouver un moyen pour trouver, pour financer les initiatives alumni. tout en plus, c'est une petite cotisation. Mais c'est malin. J'imagine que du coup, ils ont 100% d'adhésion là où avant, ils avaient peut-être un plus bas. Et surtout, c'est le plus pérenne parce qu'en fait, quand il y a des salariés qui sont associés à une association et que du jour au lendemain, entre guillemets, on est la génération Internet, on a tout eu gratuit, donc payer pour adhérer à une plateforme, ça nous paraît
[00:15:56] complètement dépassé. Enfin voilà, il ne faut pas se mentir non plus. Forcément, il y a des emplois qui sont en jeu. Et donc, pour protéger ces initiatives, protéger ces emplois, il fallait assurer un peu de pérennité et de visibilité sur les budgets à venir. Ok. Et donc, pour revenir sur la question initiale, c'est quoi le meilleur setup au niveau de l'équipe que tu as vu ? Combien de personnes qui tournent ? Moi, ce que j'aime bien, il faut bien se dire aussi qu'à Data Alumni, en fait, nous, on est les derniers entrants sur notre marché. Donc,
[00:16:26] c'est vrai que ça nous offre une spécificité qui est que pendant longtemps, on n'a pas vraiment eu de marque un peu un peu sexy, j'ai envie de dire. Les HEC, les ESSEC, les... Ils étaient déjà équipés, quoi. Ils étaient déjà équipés, donc en fait, moi, je suis plutôt arrivée sur une cible d'établissement qui se penchait sur l'alumni dans les années au début 2020, ce qui, en fait, était encore 90% des établissements. mais voilà. Et moi, mon setup préféré, il est multiple. En fait, l'alumni,
[00:16:54] il faut que j'ai quelqu'un à la communication parce que c'est une démarche qui a vraiment vocation à mettre en valeur les parcours des anciens pour inspirer la nouvelle génération sur des métiers rassurés, etc. Ensuite, il faut que ça soit co-géré avec quelqu'un des relations entreprises parce qu'en fait, le but, ça reste aussi de transformer l'alumni en recruteur potentiel et donc en pourvoyeur d'offres d'apprentissage qui est la source de chiffre d'affaires de l'établissement,
[00:17:24] pas oublié. Donc, quand ces deux personnes, elles travaillent ensemble, ça donne vraiment quelque chose d'hyper intéressant parce qu'on a les deux points clés du réseau alumni qui sont réunis et une dernière personne, c'est la qualité. Bah oui, parce que grâce à mes enseignes sur la plateforme, en fait, c'est sa fameuse récolte des chiffres de l'insertion professionnelle. Il faut que cette personne soit intégrée dans la stratégie alumni parce qu'on va effectivement récolter des données pour la qualité vu que les gens
[00:17:54] remplissent des profils. Donc, il faut bien qu'elle ait un petit peu les mains dans le cambouis pour qu'elle envoie l'enquête au bon moment et que l'enquête à six mois serve les relations entreprises pour dire ah, t'as vu, Elliot, il bosse à Edicide, en plus, il est devenu chef d'entreprise, viens, on l'appelle pour savoir s'il ne veut pas prendre des alternants. Donc, en fait, c'est un peu le chemin qui doit être fait entre ces trois personnes clés à l'établissement. Évidemment, quand on a une personne dédiée à l'alumni, c'est encore mieux. Mais moi, ce que je vois dans le paysage de mes établissements, c'est plutôt un bout de personne à la communication,
[00:18:24] un petit bout de personne aux relations entreprises et un bout de personne à la qualité. Donc, voilà. Ok. Et si tu avais un message à faire passer aux grandes écoles ou aux plus petites par rapport à comment mieux gérer le réseau d'alumni, ça serait quoi ? Peut-être prendre une plateforme déjà et puis après ? C'est y consacrer du temps. En fait, moi, je dis toujours que mon principal ennemi, ce n'est pas forcément mes concurrents, ce n'est pas des outils concurrents, c'est le fait que l'alumni, il est encore beaucoup considéré comme un centre de coût
[00:18:54] alors que c'est une vraie opportunité d'investissement avec un vrai cercle vertueux qui se met en place. Mais pour ça, il faut y consacrer un petit bout de temps homme. Ce n'est pas le tout de rajouter une casquette à ma respocom et à ma responsable relation entreprise si elle a zéro bande passante pour faire de l'animation en communauté. Il ne va rien se passer d'incroyable. Donc, il faut quand même du temps homme qui est mis dessus. Une demi-journée à une journée par semaine, ça peut suffire en soi mais par contre, il faut au moins ça en effet pour que ça marche
[00:19:24] et c'est vrai que dans les établissements, leur premier métier, c'est d'enseigner, leur deuxième métier ex aequo, c'est de remplir les classes mais du coup, l'alumni, en fait, ça contribue à tout ça. Ce n'est pas et après, une fois que j'ai fait, je m'occupe de l'alumni, il faut un petit peu inverser la tendance pour le réintégrer dans une stratégie globale et je pense que c'est ça qu'il faut faire. Hyper intéressant. Mais donc, sur cette demi-journée ou journée que je vais accorder à mes alumnis
[00:19:53] ou en tout cas pour entretenir ce réseau d'alumni, donc tu parlais d'entretenir la communauté, quels types d'activités sont les plus efficaces si l'objectif, pour moi, c'est de, parce que l'objectif business, ça va être, tu l'as dit, pour une école, de recruter plus. Est-ce que c'est plutôt d'animer une communauté, d'échanger avec les personnes ? Est-ce que c'est faire des événements ? Est-ce que c'est communiquer plus largement ? Qu'est-ce que tu as vu qui marchait bien ? C'est un peu tout. Nous, ce qu'on aime bien recommander, en fait, on aime bien donner des objectifs qui sont réalistes
[00:20:23] et atteignables à tout le monde et évidemment, si on fait plus, ça ne peut être que mieux mais en version minimale, on aime bien dire qu'il faudrait au moins un portrait par mois d'alumni. Donc, un portrait, c'est un alumni successful ? Oui, ou un alumni normal, en fait. Un alumni normal, oui, bien sûr. Donc, on a vérifié qu'est-ce qui se passe concrètement. Donc, c'est au moins un portrait, c'est une newsletter sur l'actualité de mon réseau. Nous, les newsletters, elles ne sont vraiment pas mortes
[00:20:53] dans le secteur alumni. On est sur des taux d'ouverture autour de 50% quand même à chaque fois qu'on en voit. Donc, ça montre bien qu'il y a un petit intérêt. C'est aussi du temps pour aller creuser avec les carrières de mes anciens et les rappeler pour savoir comment ça se passe les recrutements dans leur entreprise. Et après, si on peut faire un événement trimestriel où ça peut être une masterclass sur ils ont fait l'école X, regarder ce qu'ils sont devenus ou alors
[00:21:23] découvrir l'impact sur nos professions de l'arrivée dans l'IA ou alors tout simplement les convier à ma soirée de remise de diplôme. En fait, il y a plein d'opportunités où on peut faire revenir les anciens, les rappeler pour qu'ils participent aux jurys. Ça, c'est souvent des besoins aussi des écoles de constituer des jurys pour les diplômes. Donc, en fait, c'est un petit peu organiser ça entre une newsletter par mois, un portrait par mois et un événementiel si possible tous les deux mois où je vais faire mélanger entre masterclass, conférences
[00:21:52] et apéros parce que les gens veulent se voir. Et après, la Cherry on the Cake, nous, on fait beaucoup de mentorats donc en fait, on les incite à créer des programmes de mentorats parce que les anciens sur notre outil, ils viennent se signaler comme étant disponibles pour parrainer un étudiant en cours de cursus ou un ancien en fait. Et donc là, pour moi, le Respo Alumni, il va avoir pour rôle d'aller présenter correctement le mentorat
[00:22:22] dans les classes parce que quand j'ai 18 ans contacté entre guillemets un vieux que je ne connais pas, c'est quand même pas tout à fait frère, on ne va pas se mentir. Donc, leur présenter qu'il y a vraiment parfois, il y a des milliers de personnes qui sont présentes, qui sont volontaires. Donc, aller leur présenter l'initiative, aller les aider à dire « Ah bah, t'as vu être dans le droit ? Regarde, là, il y a une magistrate, elle est disponible, vas-y, clique et puis vous allez échanger, ça peut être intéressant. » Donc, un petit peu les aider à sauter le pas
[00:22:51] et il y a un événement qu'on a des établissements qui font, le premier événement qui s'appelle « Meet My Mentor » où en gros, ils vont organiser un petit regroupement où justement, ils vont avoir cette occasion de rencontrer leurs mentors dans un cadre scolaire et sécurisé pour les aider un petit peu à sauter le pas. Ok, donc j'entends communication hyper important, quelques événements et puis les mentors du coup, ils font la différence. On revient à l'humain à la fin quand même, à la fin de la journée. Je me demande, est-ce que tu as
[00:23:21] t'alumnié un petit peu à l'international ou pas ? Ou autrement, est-ce que tu as regardé ce qui se faisait à l'international et est-ce que tu vois des différences sur la gestion des alumni ? Oui, alors nous, on est à l'international, on est un petit peu dans des pays francophones, enfin, des pays francophones européens, mais on a pas mal de finales d'établissements africains qui nous sollicitent. donc, ben voilà, Sénégal, Bénin, Gabon,
[00:23:51] Côte d'Ivoire, voilà, il y a quand même des choses qui se déploient. Moi, ce que je vois, c'est qu'en effet, après, il y a évidemment les États-Unis qui sont les kings du réseau alumni parce que... Et alors, qu'est-ce qui change là-bas aux États-Unis ? Je pense qu'ils ont un sentiment du payback qui est plus important, donc du... Nous, en France, on n'est pas très reconnaissants, enfin, on n'est pas des personnalités qui sont de base très reconnaissantes, non, mais c'est vrai, c'est... Il y a peu de gens qui arrivent à être grateful,
[00:24:20] en fait, vis-à-vis de l'éducation qu'ils ont reçue. On est des gens qui sont assez critiques, je pense, et c'est l'une des raisons pour laquelle le réseau s'est moins fort chez nous pour le moment et en même temps, je crois qu'on est l'un des premiers pays sur LinkedIn. C'est drôle, donc... On fait du réseau, mais différemment, voilà. Alors qu'aux US, ils ont ce truc de payback et ils ont ce truc de j'ai réussi et j'ai besoin de le montrer, envie de le montrer aussi. Ah, d'accord. Tu vois ? Ok. C'est un peu show-off finalement quand même. Ben, ça y contribue,
[00:24:50] ça y contribue. De toute façon, nous, c'est moins le cas, donc il y a cette différence et en Afrique, ça marche hyper bien, c'est incroyable. C'est nos plateformes qui ont le plus de taux d'interaction. Ok. Et tu penses que là, c'est quoi ? C'est pareil ? C'est culturel ? Ils ont envie de rendre plus l'appareil ? Je pense que c'est culturel. Je pense qu'il y a aussi le fait que les gens qui font des études supérieures en Afrique, ça reste une élite, une petite élite, donc il y a des microcosmes.
[00:25:20] Il y a aussi le fait qu'il y a beaucoup de diasporas. En fait, ils partent dans d'autres pays souvent et donc ils se retrouvent dans d'autres cercles et ils se rapprochent. Enfin, c'est que tout le monde a sa communauté d'expat. Quand on quitte un pays, on va forcément être attiré par ce qui se passe dans notre ambassade. Ben, en fait, c'est pareil pour eux. Il y a des diasporas qui se créent, donc avec des liens plus proches parce que quand on quitte un pays pour rejoindre un autre d'un point de vue professionnel, on devient forcément un petit peu plus proche de ses compatriotes
[00:25:49] dans la même situation. Donc, je pense que c'est ça. Il y a le côté élite et il y a le côté... Je pense qu'ils sont meilleurs au réseau que nous. Ok. Et si on revient un petit peu sur la technologie, aujourd'hui, vous appelez quand même Data Lumni, j'imagine que la tech, c'est important. Il y a l'IA qui arrive, qui va peut-être permettre de traiter plus de technos. C'est quoi les prochaines innovations, les technologies qui t'intéressent et qui vont contribuer à améliorer l'expérience autour des alumnes ?
[00:26:18] Ben, il y en a plein. On a une feuille de route qui est très, très longue. Mais en effet, c'est étudier comment l'IA peut nous aider à renfoncer la mise à jour de données, envoyer les bonnes enquêtes au bon moment aux bonnes personnes, les inciter, avoir toujours plus d'interactions, répondre, mieux cerner le besoin des alumnis aussi pour pouvoir répondre à leurs envies. Il y a un sujet sur identifier les personnes en recherche d'emploi et qui sont vraiment en difficulté
[00:26:47] pour que les écoles, elles puissent les aider parce que souvent, il y a cette histoire d'incompréhension avec des jeunes diplômés où c'est quand même dur en ce moment pour les jeunes diplômés qui sortent d'école et qui ne trouvent pas d'emploi. Il y en a beaucoup qui ont fait trois ans d'alternance et qui se retrouvent un peu à déchanter avec du coup une forte rancœur qui se met en place. Bon, il y a des choses à faire là-dessus. Donc, je pense qu'on a un sujet sur comment identifier ces personnes-là pour d'urgence les aider
[00:27:17] à s'insérer. Et puis, il y a eu ce mirage de l'auto-entrepreneur que beaucoup ont et qui fait un petit peu déchanter pas mal la nouvelle génération. Donc, voilà, il y a des sujets de détection de situations de personnes en recherche d'emploi pour les aider à mieux s'insérer. Et puis après, il y a des sujets... Nous, on a un outil qui est dense parce qu'il y a Jobboard, il y a des stats, il y a un module événement, il y a un blog, il y a un annuaire.
[00:27:47] On s'est lancé dans un truc et en fait, toutes ces parties-là, elles méritent d'être développées et d'accueillir un peu d'IA pour faciliter des choses. Tu vois, je te parle par exemple de Jobboard, il y a bien un moment où il va falloir qu'on fasse un SAS pour améliorer les candidatures qui sont envoyées par les jeunes aux entreprises. La qualité, bon, on a un certain degré de récolte de data, on a une partie de data vise, mais en fait, on peut faire tellement de choses avec cette data si on arrive
[00:28:17] à les croiser entre les établissements pour vous dire, voilà, regardez votre état et voilà un petit peu ce qu'il fait sur votre moyenne, voilà les bonnes pratiques ici. Enfin, je pense que, en fait, c'est indéfini si on veut. Donc, améliorer les process, essayer de trouver les points. si on écoute ce podcast Valentin, je te jure qu'on ira step by step. Tout à fait, il faut vous donner un petit peu de temps à tout ça. Ok, écoute, c'est hyper intéressant et j'aimerais juste revenir sur un petit point avant qu'on passe
[00:28:46] aux questions de la fin. Tu disais que les réseaux d'alumni, aujourd'hui, ce n'est pas que pour les grandes écoles. À quel point c'est pour les petits ? Jusqu'à quelle taille ? Est-ce que, si je fais un organisme de formation, ça a du sens d'avoir un réseau d'alumni de ton point de vue ? Alors, moi, je pense que ça a du sens d'avoir un réseau d'alumni à partir de 150 apprenants. C'est aussi une question de coût parce qu'en fait, c'est des outils qui ont quand même un coût non négligeable. Les abonnements se font à partir
[00:29:15] de 2500 euros l'année. Donc, c'est accessible et en même temps, il faut quand même les avoir, les 2500, plus il y a du setup. Donc, voilà, pour moi, c'est vraiment ça. Et quand je dis petit décolle, ce n'est pas forcément petites écoles en taille, mais c'est la, je prends l'inverse de ce qu'on appelle la grande école, mais typiquement, nous, on a beaucoup d'écoles avec des gros volumes, mais auxquelles on ne penserait pas forcément pour faire de l'alumni, par exemple, le sanitaire et social. Il y a des, j'ai des établissements
[00:29:45] qui ont plusieurs milliers d'apprenants, mais c'est sûr que quand on pense au sanitaire et social, quand on pense à l'alumni, on ne pense pas forcément au sanitaire et social. C'est pareil, les CCI, deuxième plus gros formateurs de France. Et donc, voilà, c'est un petit peu tous ces établissements qui ont le réseau qui est important pour eux aussi. Surtout, vu la concurrence, en fait, l'alternance, voilà, les années 2020 ont été faste et fortes en mouvement pour le secteur
[00:30:15] de l'enseignement. Donc, il y a énormément de nouveaux entrants qui sont arrivés avec des écoles qui sont parfois de plus en plus souvent détenues par des fonds d'investissement. Donc, avec des moyens et des méthodes ultra professionnelles. Et en face, quand je suis un établissement pas armé, c'est compliqué. Ok, donc peut-être que les universités publiques vont se mettre à jour petit à petit. Non, peut-être pas ce côté-là, on ne va quand même pas… Non,
[00:30:44] mais je ne vais pas critiquer mes clients non plus trop longtemps, mais disons qu'on le sait tous qu'ils sont un petit peu plus longs que tu as… Non, mais ça se met en place. Franchement, ça se met en place. Après, pour le coup, dans les universités, il faut vraiment quelqu'un dédié. Donc, le travail, c'est d'être avec un bâton de pèlerin et d'aller constamment… En fait, il faut quelqu'un de spécifique dans chaque composante. Oui, idéalement. Oui, parce qu'en fait,
[00:31:14] c'est hyper dur comme ensemble. Il y a chacun ses intérêts propres, la coopération, elle n'est quand même pas tout à fait bien. Bien sûr, on voit bien la différence d'université de médecine et de l'avocat, ça ne va pas être tout à fait la même chose. On n'a rien à voir. Et je pense qu'il faut accueillir les différences de chaque composante et que chacune prenne conscience de l'importance de la dîme. Et pour ça, dédier un poste dans chaque composante. Parce qu'en fait, vu le volume, ce n'est pas du tout incohérent, mais est-ce que
[00:31:43] l'université est prête à ça ? Je n'en ai pas encore rencontré. Peut-être un jour. Écoute, très intéressant. Ce que je te propose, c'est de passer aux questions de la fin avec la première question qui est la plus large. La formation dans 10 ans, pour toi, c'est quoi ? Pour moi, je pense qu'on est vraiment dans un virage qui arrive dans la formation. Je ne vois pas comment ça pourrait rester comme on la connaît aujourd'hui. en fait,
[00:32:13] je suis assez persuadée qu'on va s'orienter vers des formations plus courtes avec des formes de bootcamp poursuivies par des périodes dans des entreprises. Je vois plus ça parce qu'en fait, il y a tellement de savoirs en ligne, ça évolue tellement vite que je pense que les gens, ils n'ont plus envie de passer 5 ans assis sur une chaise pour apprendre un métier qui de toute façon sera obsolète à la sortie de leurs études. C'est un peu dur mais honnêtement,
[00:32:42] je pense que c'est vrai et qui crée de la désillusion, etc. Donc, je vois plus des formations courtes et peut-être en forme de compagnonnage. C'est en fait... De compagnonnage ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Des compagnons du Tour de France qui vont d'entreprise en entreprise pour apprendre un métier. En fait, j'ai l'impression que c'est là-dessus. C'est la première brique qui a été posée par l'apprentissage et on va dire l'évolution de ces dernières années qui je pense est très bonne
[00:33:12] parce que ça permet vraiment de maintenir de former de façon plus opérationnelle la nouvelle génération. Donc voilà, moi je vois plus formation courte, période en entreprise sous forme de compagnonnage où je vais apprendre des skills dans des entreprises dédiées. Et donc, voilà. je... Ok. Trop cool. Est-ce qu'il y a une personne ou un média que tu suis dans l'univers de la formation ? Ouais, j'aime bien...
[00:33:44] J'aime beaucoup Marie Taquet qui a sorti Iconoclasse. Donc je pense qu'elle fait partie de cette nouvelle génération d'entrepreneurs de l'éducation qui fait bouger les lignes. Je suis assez alignée avec sa vision par sur la formation bout de camp. parce qu'en fait, il y a plein de métiers aujourd'hui où en vrai, tu apprends ton métier en entreprise. Si tu es bien encadré et qu'il faudrait presque donner les moyens aux entreprises de créer leur propre centre de formation
[00:34:14] interne qui sont spécialisé sur des métiers pour avoir des formations de terrain. Enfin moi, je sais que mes apprentis, quand ils reviennent de l'école, je leur demande toujours ce qu'ils ont appris et ils ont du mal à restituer. Et en fait, c'est comme si c'était... Mais ça fait 5 ans que je demande. C'est comme si c'était complètement clos. Ils apprennent des choses à l'école. Mais par contre, ils ne voient pas trop l'application. Puisqu'ils apprennent pour la note et pas pour l'usage. Oui. Et je pense que ce n'est pas dans la pratique. Et puis voilà,
[00:34:44] j'ai une qui a dit moi, ça fait 3 ans que je fais des pestelles. C'est vrai que les pestelles, on ne s'en sert pas tous les jours quand même. Donc bon, je pense que c'est bien d'avoir cette vision et Marie, elle vient bouger des lignes et il y a plusieurs entrepreneurs comme ça. La Rocket School, elle est comme ça aussi. J'aime beaucoup ce qu'ils font, Saint-Plomb. Voilà, il y a plein d'exercits qui je pense font bouger les lignes. Et Marie a bien la patate pour envoyer là-dessus. Il y a eu un épisode avec Cyril, d'ailleurs, qui était le premier épisode
[00:35:14] du podcast pour ceux que ça intéresse et également avec Marie si jamais vous voulez écouter ça et en savoir un petit peu plus. Est-ce qu'il y a un outil plutôt digital que tu aimerais partager ? Dans la formation ? Dans la formation ou que tu utilises de manière générale que tu as envie de partager ? Il y a plein de choses. Il y a déjà se former, j'ai envie de dire, moi je suis pas mal sur Open Classroom en fait, j'aime bien me former particulièrement.
[00:35:44] c'est quelque chose que j'ai vraiment intégré dans mon quotidien et je pense... C'est quoi ta dernière formation ? C'est codé en Python. Codé en Python, ok, très bien. C'est l'introduction en Python parce que c'est le langage du Data Lamy donc j'essaie quand même de comprendre mon équipe. Et puis après, parfois je fais des formations j'aime bien SEO, enfin voilà, en gros quand des choses qui touchent à mon métier, t'es forcément un petit peu formateur de toute ton équipe quand t'es chef d'entreprise à un moment donné jusqu'à ce que t'arrives à embaucher des gens qui sont bien des experts dans leur secteur. Donc je dirais
[00:36:14] Open Classroom assez quotidiennement. LinkedIn, c'est un peu mon outil clé parce que là-dessus, il y a une communauté que j'arrive à entretenir. Je discute avec mes clients, avec mes prospects, avec les autres personnes de mon écosystème et je trouve que c'est hyper inspirant. Et sinon, est-ce qu'il faut le dire, mais je suis une grande femme d'Excel. Non, il ne faut pas le dire. Je fais partie des personnes qui font des tableaux à peu près pour tout, même prévoir mes vacances.
[00:36:45] Ok, ça marche. Est-ce qu'il y a un livre que tu as sur ta table de chevet ? Oui, en fait, j'en ai un qui est... C'est marrant, j'ai cherché longtemps un livre en rapport avec la formation, absolument pas du tout. J'en ai un que j'aime bien qui s'appelle Journal intime d'un touriste du bonheur. Je vous le conseille parce que franchement, c'est très drôle. C'est l'histoire d'un trader qui a un grand moment de réalisation et qui se rend compte que sa vie, elle n'est pas du tout alignée avec ses valeurs,
[00:37:15] ce qui parle beaucoup à notre génération, la recherche de sens, elle est assez prouille. Et il part en expédition, une exploration de beaucoup de techniques de méditation, de conscience de soi et c'est très drôle parce que ce n'est pas du tout... Il prend ça avec beaucoup d'humour. Parce qu'au début, c'est de lui faire un gros changement, j'imagine, il en rigole un peu. Énorme. Et en fait, il expérimente, il part dans un voyage initiatique où il se dit je veux tout essayer
[00:37:44] avec le plus d'ouverture possible et il se retrouve dans des situations. C'est vraiment très drôle. Et je pense que ça peut nous remettre aussi assez bien parfois de nous remettre les pieds sur terre sur pourquoi est-ce qu'on est là, pourquoi est-ce qu'on fait ça, quelles sont nos valeurs et comment bien les garder en tête pour ne pas dérailler un moment où on se dit en fait, je ne suis plus du tout alignée et je ne me dirai pas j'arrive bientôt. Donc, je vous recommande, il est assez inspirant. Ok, génial. Écoute, on arrive au bout Laura, est-ce que tu peux me dire
[00:38:14] où est-ce qu'on peut te trouver et puis après, on aura un dernier mot ? Eh bien, volontiers, vous pouvez me trouver sur LinkedIn, donc Laura Lisée et puis sur notre site internet datalumni.com Si vous avez un besoin sur les alumnis ou même sur les enquêtes d'insertion professionnelle parce que c'est aussi une activité qu'on fait à Datalumni dans le cadre de notre métier, n'hésitez pas à me contacter, ce sera avec plaisir. Super. Est-ce que tu as un dernier mot pour Clôture Esco Podcast et avant ça,
[00:38:44] merci beaucoup d'être passé parce que c'était vraiment super intéressant d'écouter tout ça sur les alumnis. Moi, merci à tous d'avoir écouté jusqu'ici. N'oubliez pas d'investir dans vos alumnis. C'est vraiment important, sachez que vous êtes un moment très important dans la vie de quelqu'un en tant qu'établissement. Donc, vous êtes certainement les années dont il se souviendra toute sa vie. Donc, gardez bien ça en tête qu'il y a de l'affection et l'affection, ça se préserve et ça s'entretient.
[00:39:15] Génial. Sur ces belles paroles, merci encore et puis à la prochaine. Merci d'avoir écouté Formation Innovation. Si vous êtes encore là, c'est que vous avez sûrement apprécié cet épisode. Si c'est le cas, le meilleur moyen de soutenir le podcast est de laisser une note sur Apple Podcast. Afin de retrouver les sujets évoqués pendant cet échange et de ne rater aucun épisode, rendez-vous sur formation-innovation.com. En attendant le prochain épisode, prenez soin de vous
[00:39:44] et bonne formation.